Il n’y avait qu’un seul bouton seul sur le volant de la Ferrari 312 T3 de Gilles Villeneuve, en 1978, quand il a remporté le Grand Prix du Canada à Montréal. Rien à voir avec les volants des voitures actuelles qui sont remplis de boutons, de leviers, de témoins lumineux et dont l’écran digital permet de savoir tout ce qui passe à bord et autour !
FERRARI 312 T3
Volant
Un volant produit par le très connu manufacturier italien Momo, sur lequel les techniciens de Ferrari avaient simplement ajouté un interrupteur de contact. Beaucoup de pilotes avaient le même volant dans leur monoplace.
Cadrans
Le « tableau de bord » de la 312 T3 comptait trois cadrans circulaires : au centre, compte-tours, à gauche un indicateur de pression d’eau et à droite, dans le même cadran, des indicateurs de pression d’essence et d’huile. Pour le reste, le pilote devait se fier à son instinct et aux messages sur sur les panneaux que lui indiquait son équipe à chaque tour sur la ligne droite les stands.
Changement de vitesse
La transmission de la 312 T3 était entièrement manuelle et Villeneuve changeait ses rapports de vitesse en actionnant une pédale d’embrayage et à l’aide d’un levier et d’un pommeau montés à droite du volant sur une petite grille métallique en forme de guide. La transmission comportait cinq rapports, avec une marche arrière. Pour utiliser celle-ci, le pilote devait d’abord dégager une rainure qui était habituellement bloquée sur le guide.
SAUBER C37
Volant
Aujourd’hui, toutes les commandes d’une F1 sont regroupées sur le volant et on peut constater sur celui de Charles Leclerc monté sur sa Sauber C37, qu’elles sont nombreuses ! Si certains boutons sont facilement identifiables et utilisés par toutes les équipes, d’autres portent des inscriptions génériques – des chiffres ou des lettres – dont seuls le pilote et ses ingénieurs connaissent la signification. Il faut aussi signaler que chaque pilote a ses préférences et que les volants peuvent être différents au sein d’une même équipe. Chez Ferrari, par exemple, le volant de Sebastian Vettel est plus complexe que celui de son coéquipier Kimi Räikkönen, avec notamment un troisième levier à l’arrière dont l’utilité est gardée secrète par l’équipe.
Écran numérique
L’écran central permet d’afficher en permanence le rapport de vitesse engagé, le nombre de tours du moteur et d’autres informations sur les composantes du groupe propulseur. Une série de témoins lumineux autour de l’écran confirment le fonctionnement des différentes commandes. D’autres fonctions :
PL : Enclenche le limiteur de vitesse dans la ligne des stands.
R : Radio, pour communiquer avec les paddocks.
OT : Permet d’obtenir un sur plus de puissance pour tenter un dépassement ou repousser l’attaque d’un concurrent.
N : Pour mettre la transmission au point mort.
DRS : Activer le volet de l’aileron arrière quand le pilote est en position de doubler un rival dans la zone déterminée.
OL : Permet de mettre le moteur en mode économie quand la position au classement est assurée.
OIL : Permet d’utiliser une réserve supplémentaire d’huile au besoin.
BOX : Confirme l’entrée aux stands lors du prochain passage.
Boutons réglables avec molette (5, en bas) : Le pilote peut modifier plusieurs réglages de son propulseur, de la transmission, du différentiel ou de l’embrayage, des freins, des pédales… Il peut aussi indiquer des préférences pour de nouveaux réglages lors des arrêts aux stands.
Levier supérieur derrière le volant : Permet de descendre (à gauche) ou de monter (à droite) les rapports de vitesse.
Levier inférieur : Permet d’actionner l’embrayage.
Source Lapresse F1