Après une saison en tant que protagoniste absolu de la Coupe du Monde FIA des Voitures de Tourisme (WTCR), Gabriele Tarquini, originaire de Giulianova en Italie, a remporté le titre mondial 2018 à 56 ans et écrit son nom dans la catégorie.
Ce succès bien mérité découle après une année magistralement menée en commençant par la victoire lors de la première course au Maroc, suivie de quatre autres victoires au cours de la saison, plaçant le pilote toujours au sommet du classement.
La victoire du titre s’est produite sur le circuit contraignant de Macao, à l’issue d’un week-end plaint d’adrénaline, au cours duquel le pilote du BRC Racing Team a dû travailler très dur, également à la suite d’un accident survenu lors des qualifications. Après une belle quatrième place dans la première course du week-end, Gabriele Tarquini est même obligé de se retirer de la deuxième course. Dans la troisième et décisive course, l’expérience du pilote italien fait la différence, lui permettant de contrôler le rythme et de conquérir les points nécessaires pour la victoire du titre mondial avec une marge de trois points par rapport à Yvan Muller.
Après avoir remporté le BTCC 1994 , l’ETCC 2003 avec une Alfa Romeo, la saison WTCC 2009 entre les mains de la révolutionnaire d’une Seat Leon Diesel et de la deuxième place mondiale avec Honda Racing, revenir à la compétition un an après avoir mis au placard son casque, semblait pratiquement un suicide. Il est vrai que Gabriele Tarquini a fait quelques courses durant la saison 2017 et quitté le team Lada pour activement collaborer au développement de la Hyundai i30 N TCR et prendre part aux projets de Hyundai Motorsport et BRC Racing Team
Avoir fait partie du développement de la Hyundai i30 N TCR et connaître le potentiel de la voiture a été la clé de son retour, mais avoir le véhicule le plus compétitif n’est pas synonyme de champion. Cependant, Tarquini a clairement indiqué dès le début qu’il n’était pas engagé à la saison WTCR 2018 pour se promener dans le peloton. Lors de la première épreuve du championnat à Marrakech, il avait remporté deux victoires aux commandes d’une voiture toute neuve. L’Italien a commencé la saison en tête, puisqu’il s’est renforcé au Hungaroring avec une autre victoire dans la course principale. Après six courses, Tarquini avait gagné la moitié d’entre elles.
Un championnat pratiquement sans fautes pour Hyundai Motorsport, qui souligne non seulement l’excellent travail accompli par la marque avec sa première voiture ‘client’, mais aussi l’énorme travail accompli par Tarquini dans le développement de la Hyundai i30 N TCR et tout au long de la saison.
Nous l’attendons avec impatience à Marrakech pour la première manche du WTCR 2019.
Longue vie au champion.