5 lettres et 2 syllabes, euphonique, sans aucune signification et pouvant se prononcer dans toutes les langues, SOLEX une idée de génie.

Au début des années 1900, Maurice Goudard et Marcel Mennesson sont de futurs ingénieurs passionnés de mécanique. Ils s’associent et développent à leurs débuts différentes pièces mécaniques, notamment des carburateurs et des radiateurs.

À l’aube de la Seconde Guerre Mondiale, Marcel Mennesson donne vie à une idée qu’il cultivait depuis 1917 : celle d’une bicyclette à moteur. L’idée novatrice est celle-ci : allier la transmission à galet à un cadre solide, pour créer un cyclomoteur complet, le premier du genre. La production et la mise en vente seront effectives au mois d’avril 1946. Le succès sera fulgurant, notamment en raison de sa faible consommation. Dès la mise en vente des premiers modèles, les chiffres vont donner le vertige. À partir de 1951, les modèles se perfectionnent et la production passe à 100 000 unités en 1953 pour atteindre 8 millions d’exemplaires dans le monde. Le succès est tel que BP met au point un carburant spécial pour Solex : la Solexine.

Après les années 1988 et l’arrêt définitif de la production en France, la marque est pourtant passée de mains en mains avec in fine une faillite en 1998. Le produit n’a pourtant jamais vraiment perdu en popularité. Les anciens Solex continuent de s’échanger activement sur les sites de ventes aux enchères jusqu’à nos jours. Avec des tarifs qui vont de quelques centaines d’euros à un millier d’euros.

le propriétaire actuel de la marque, Easybike, est désormais prêt à relancer le Solex en version électrique qui sera fabriqué en France, dans une usine localisée à Saint-Lô. Toutes les pièces seront également fabriquées dans l’hexagone. Par exemple, on apprend que les moteurs seront fournis par Valeo à Lyon et que les châssis seront produits dans les Bouches-du-Rhône.

La version modernisée du vélo à moteur sera nettement différente du Solex d’antan. Côté design, Easybike a fait appel au célèbre designer italien de voitures de luxe Pininfarina. Il faudra également composer avec un prix assez élevé de 4 599 €. Sachant qu’on ne connaît pas à ce stade tous les détails de sa fiche technique.

Une offre de leasing inclura l’entretien et les réparations pour un tarif compris entre 100 et 130 euros par mois pendant 36 mois. Les nouveaux E-Solex électriques devraient être dévoilés début juillet en marge des Pro-Days, un salon professionnel du vélo qui se tient à Paris. Il seront disponibles à la vente un an plus tard, dans le courant de l’été 2023.

Via Easybike Group & Press citron

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