Vous ne le savez peut-être pas, durant la manche de l’ABB Formula E 2019 qui s’est déroulée à Marrakech le pilote de l’écurie Red Bull Max Verstappen a consacré deux journée de ses vacances hivernales à faire des travaux d’intérêts généraux au Maroc.
Verstappen s’est soumis à cette tâche les 11 et 12 janvier 2019, dans le cadre de la sanction qui lui a été imposée par la Fédération internationale de l’automobile (FIA) à la suite de sa mémorable prise de bec avec l’ex-pilote de Force India Esteban Ocon après le Grand Prix du Brésil l’an dernier.
Sanction éducative et informative
En conséquence, la FIA a sanctionné Verstappen « de manière éducative et informative », en lui imposant deux journées de « travail d’intérêt général » d’ici les six prochains mois.
Le pilote âgé de 21 ans a donc agi à titre d’observateur auprès des commissaires de course lors de la deuxième étape du calendrier de Formule E à Marrakech, au Maroc.
» Ç’a été constructif, a admis le pilote Red Bull. C’était bien de voir ce qui se trame dans les coulisses. Habituellement, nous ne passons pas la journée entière avec les commissaires. »
Verstappen a bousculé Ocon » avec puissance «
Verstappen et Ocon ont été impliqués dans un accrochage en fin de course à Interlagos, lors du GP du Brésil en novembre dernier. Ocon, un retardataire, a provoqué un tête-à-queue du meneur, Verstappen, le privant éventuellement de la victoire, qui est plutôt allée au Britannique Lewis Hamilton.
Verstappen, furieux, s’est lancé à la poursuite du Français dans les paddocks, une fois la course terminée. Après l’avoir rejoint, il l’a réprimandé, puis l’a bousculé. Selon la FIA, le Néerlandais a initié l’altercation avant de pousser ou frapper Ocon avec puissance au torse à maintes reprises, un comportement qu’elle juge inapproprié pour un athlète.
La FIA n’a toujours pas précisé la date de sa deuxième et dernière journée de travail d’intérêt général.